Brazil: Etape Rio Grande Do Sul - Santa Catarina

Publié le par patagonia-explorer.over-blog.com

 

Ici au Brésil, pas facile de trouver le temps pour aligner quelques lignes sur un blog.

C’est un pays très dense bordé de longues plages, de montagnes bien vertes et de ports de pêche ou de commerce, et qui ne laisse que peu de répits pour le voyageur.

Sortie-du-port-de-Rio-Grande-do-Sul.jpg

Plus de 1000 miles depuis Rio Grande do Sul, et combien de mouillages paradisiaques au milieu des barques de pécheurs aussi nombreuses que les vaches bretonnes dans un pré bigouden.

Nous avons fait une belle escale à Rio Grande do Sul, même si la ville est un peu désuète, plutôt calme, et habité d’une population assez âgée. Ca doit expliquer le nombre anormal d’hôpitaux et de shops tournés vers les soins, béquilles et autres prothèses. A moins que les gens ici ne soient très maladroits. Ca pourrait venir également de ce que les trottoirs sont d’une hauteur très variable et parsemés de trous béants pas toujours signalés. Enfin, on a survécu sans visiter une seule de ces enseignes.

Après 4 jours d’escale, le front froid tant attendu se décide à remonter les côtes du Brésil. Parti tôt le matin, on est en position pour bénéficier pleinement de la rotation des vents et naviguer vers le nord poussés par un vent de sud, force 5 à 6.

Arrivee-du-front-froid.jpg

Et RADHA retrouve ses moyennes de la descente de l’Atlantique : 162 et 158 miles sur les 2 premiers jours. *

RADHA-vent-arriere-longeant-Santa-Catarina.jpg

Un beau thon rouge nous fait l’honneur de s’offrir pour quelques repas.

Guillaume-et-le-thon-rouge.jpg

Le génie de Xav a encore frappé ! Il dit qu’une fois en France il écrira une note sur sa technique de pêche bien particulière dans un magazine de pêche spécialisé : plutôt que de dérouler des kilomètres de ligne, il laisse trainer le leurre à peine une dizaine de mètres derrière le bateau. « Quand ca mord ca fait moins de longueur à ramasser, du coup le poisson est plus vite à bord et ca fait moins de chance de le perdre ».

Le-genie-de-Xav-pour-la-peche.jpg

J’étais sceptique au début, mais les résultats sont là : plus de 20 kilo de poisson depuis Mar del Plata. Et du thon rouge en plus cette fois ! Malheureusement, son odeur s’invite aussi à bord et c’est sans regret que nous nous débarrassons du dernier kilo. 

Après moins de 3 jours de mer sur les chapeaux de quille et safrans, nous longeons l’île de Santa Catarina ou la ville de Florianopolis a élu résidence. A raison !! Cette île est paradisiaque. Le climat est maintenant chaud même si ca devient humide. 

Pour s’épargner une 3ème nuit en mer, on bifurque à gauche au nord de l’île pour mouiller dans un première baie, Baia de los Ingleses (la ‘baie des anglais’ ou ‘baie des églises’, c’est au choix, il y a 2 églises en bord de mer et quelques anglais qui trainassent sur la plage, donc…)

Praia-dos-ingleses.jpg

On y passera 2 jours à se baigner autour du bateau et se balader sur le relief alentour.

On pousse ensuite jusqu’à la Baia das Tijucas. Une baie peu profonde et bien abritée, parsemée de pêcheries moins signalées que les trous des trottoirs de Rio Grande do Sul. Impossible de rentrer ici de nuit ! Les pêcheries, ce sont des parcs à poissons constituées milliers de bidons multicolores reliés entre eux et servant d’armature pour les filets.

Baia-das-Tijucas-avec-les-pecheries.jpg

La presqu’île attenante est magnifique. Tout au bout, la plage de Tainha mérite largement ses 4 étoiles au  guide « GUIA QUATRO RODAS – Praias do Brazil », le guide vert des plages brésilienne. Il nous a été offert par le directeur du musée maritime de Rio Grande do Sul, Lauro, dont la sympathie rivalise difficilement avec son énergie et ses actions auprès des jeunes en difficulté.

Praia-Tainha.jpg

L’escale suivante, à Porto Bello, de l’autre côte de la presqu’île aurait pu être enchanteresse si une drague n’avait pas eu la mauvaise idée d’utiliser notre annexe comme pare-battage… Résultat : un boudin éventré sur 40 cm.

L-annexe-apres-le-contact-avec-la-drague.jpg

Le capitaine du port s’offre de nous la réparer, mais le temps nous est compté. Nous avons prévu de retrouver Jean-Baptiste, le successeur de Xav sur la couchette tribord, le lendemain à Santa Catarina, distant d’une vingtaine de miles. Ici, les brésiliens habituellement plutôt « cool » nous ont surpris : moins d’une douzaine d’heure après l’incident, alors qu’on est dimanche, notre annexe nous est ramenée flanquée d’une belle réparation de professionnel. Bon depuis, le gonfleur fait parti de tous nos trajets entre RADHA et la terre, mais le gros de l’avarie est réparée, et notre annexe sauvée. Sans autres soucis, le lendemain matin, après une nav de nuit sans histoire, nous retrouvons JB qui fait de grands signes au bout de la jetée du Iate Club de Jurere au nord-ouest de Santa Catarina.

Ciao Xav!

RADHA-au-mouillage-dans-baia-das-Tijucas.jpg

 

 

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M
<br /> Salut Captain,<br /> <br /> Ca a l'air chouette cette remontée... ça donne envie d'y retourner...<br /> Il va falloir transformer Radha en conserverie!? Je vois surtout que ton menu a peu évolué depuis l'Argentine... RizThon... midi et soir!!!!<br /> Profite en bien & Bon vent...<br /> Micka<br /> <br /> <br />
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G
<br /> Enfin des news!!!, ça a l'air paradisiaque cette remontée de la cote brésilienne!;bonne continuation!<br /> <br /> <br />
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